Secrets et dégustation
LES SECRETS DU COGNAC
Le premier paradoxe du Cognac est d’utiliser des vins blancs d’un degré d’alcool assez faible et dotés d’une acidité importante. La distillation dans les alambics charentais en cuivre produit, après deux chauffes un alcool qui deviendra le Cognac.
Les secrets du Cognac tiennent en peu de mots qui désignent une série d’opérations qui doivent être menées avec les plus grands soins dans le respect de la tradition ancestrale :
- Le logement qui consiste à mettre l’alcool dans des fûts de chêne, il devient alors Cognac. Durant cette phase de vieillissement il sera, en fonction de son évolution, placé dans des fûts plus ou moins vieux pour y acquérir lentement toutes ses qualités.
- Le chai c’est l’endroit où s’effectue le vieillissement, il doit présenter des conditions optimales d’hygrométrie et de température.
- L’assemblage final des cognacs sera fait entre des eaux de vie d’âge très proche afin d’éviter de les brusquer ou de les casser.
- Le mariage permettra aux eaux de vie assemblées de se fondre harmonieusement en restant quelques mois dans le même contenant.
- La réduction qui consiste en ajout d’eau distillée afin de ramener le taux d’alcool des cognacs à 40° avant leur filtrage et leur mise en bouteilles.
Les soins, le respect des traditions, la dégustation permanente et tout l’art du producteur de Cognac sont indispensables pour donner à l’amateur les sensations qu’il est en droit d’attendre de cette eau-de vie unique au monde, le Cognac.
DEGUSTER LE COGNAC
Sauf pour l’apéritif et les « long drinks » il convient d’utiliser un verre tulipe qui concentrera au mieux les arômes.
Le cognac se déguste à la température ambiante. Il est inutile, voir nuisible de le chauffer ce qui provoque l’apparition d’odeurs d’alcool désagréables.
La dégustation exige de laisser le cognac s’ouvrir dans le verre et ce d’autant plus longtemps que l’eau de vie est vieille. Il convient de respirer le cognac par le nez en approchant progressivement le verre jusqu’à atteindre le point d’équilibre ou s’épanouirons les arômes.
